Kodo Sawaki, A toi,
Edition l’Originel
« Personne n’a reçu la vie en récompense de ses mérites personnels. Et personne ne se maintient en vie par sa propre force. Mais nous n’en fonctionnons pas moins avec notre petite calculette. »
« Ne rien convoiter est le plus grand don que tu puisses faire à l’univers. »
« Être en dehors de la Voie veut dire penser uniquement en termes de gain et de perte. Un démon est quelqu’un qui en tire profit. »
« Les gens me demandent combien d’année doivent-ils pratiquer zazen avant d’obtenir des résultats. Zazen ne produit pas de résultat. Tu ne peux absolument rien obtenir de zazen. »
Kodo Sawaki (1880-1965), surnommé Kodo sans demeure, était un moine zen qui a parcouru le Japon à pied tout au long de sa vie. Il était renommé pour ses conférences magistrales, drôles et désinvoltes. Son audience se composait aussi bien de moines, de nonnes que de geishas, de paysans, de ministres, d’artistes et de savants. Ces rendez-vous hors du commun se déroulaient dans des cadres tels que l’université Komazawa à Tokyo, ou dans des lieux improvisés à la campagne, dans des prisons, des temples.
“À toi” est une collection inédite des enseignements de Kodo Sawaki, rassemblés sous la direction de son disciple Kosho Uchiyama.
“ Kodo Sawaki fait partie des 6 personnes au Japon qui ont vraiment compris le zen.” : affirme cet autre grand Maitre de la tradition Zen Shunryu Suzuki.
“ La mort t'inquiète ? Ne t’en fais pas ; elle sera immanquablement au rendez-vous.”
C’est un fait, quand Kodo Sawaki s’exprime, il s'incarne pour toutes les Traditions. Ainsi, chacune de ces paroles doit être lue et méditée par les adeptes de la Voie. Ne serait-ce que pour entendre le rire sonore de Sawaki Roshi se moquer de nos bonnes intentions, de notre application ou de la désinvolture de nos pratiques : de notre propension à tout transformer en moi-je – “ Tout le monde parle de culture mais de quoi s’agit-il au juste, si ce n’est le raffinement de nos illusions” – alors même que nous sommes des gens si ordinaires.
Il faut rendre hommage à une telle conscience, et que l’on s’en nourrisse ! Une façon éveillée de voyager léger.
Formules incisives, flèches touchant leurs cibles si loin du spirituellement correct : elles sont d’autant plus nécessaires que nous vivons sous l’ère de slogans convenus, circulant à contre-sens. Kodo, lui nous réveille et nous remet dans l’axe : « La stupidité, c’est ce qui t’arrive quand tu te préoccupes de ton propre corps. »
Ph.Y.D
Kodo Sawaki, Force vitale Edition l’Originel
Kodo Sawaki est considéré comme l’un des plus grands maîtres zen du XXe siècle. Certains de ses disciples, notamment Taisen Deshimaru, ont eu une grande influence sur le zen en France et dans toute l’Europe.
Les enseignements dans ce recueil affirment que l’Homme doit se trouver et créer sa propre vie.
« Apprendre à se connaître - existe-t-il quelque chose de plus extraordinaire ? »
Kodo Sawaki
Dans une langue simple et percutante les enseignements de Kodo Sawaki, recueillis par ses disciples, nous plongent ici au cœur du Zen et de sa pratique.
Laissons-nous guider par ses paroles simples, sans concession, empruntes aussi d’humour.
Elles ne peuvent que passionner celles et ceux qui, à la recherche d’eux-mêmes, souhaitent s’ouvrir à l’esprit du Zen.
Martine
En dirigeant le faisceau lumineux vers toi, tu t’exposes pleinement à ton propre regard. Il suffit de t’asseoir tranquillement et de t’observer toi-même comme si tu regardais un film. En t’examinant de cette manière, tu comprendras tous ceux qui souffrent. Tu comprendras alors que tu fais partie de cette catégorie d’êtres qui se sont laissés empêtrer dans leur propre ignorance.
Lorsque tu te rencontres toi-même, tu te vois tel que tu es vraiment. Cette rencontre est une affaire intime,
Kodo Sawaki
Kodo Sawaki (1880-1965), surnommé Kodo sans demeure, était un moine zen qui a parcouru le Japon à pied tout au long de sa vie. Il était renommé pour ses conférences magistrales, drôles et décontractées. […] Ces rendez-vous hors du commun se déroulaient dans des cadres tels que l’université Komazawa à Tokyo, ou dans des lieux improvisés à la campagne, dans des prisons, des temples...